« Je me rappelle avec effusion de cœur quand je marchais entouré de la foule, et que je m’avançais vers la maison de Dieu, au milieu des cris de joie et des actions de grâces d’une multitude en fête.» (Psaume 42 :5) Le psalmiste était certainement nostalgique et pensait aux jours d’autrefois en psalmodiant ces paroles. Il le confirme dans le verset suivant, « Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi? » (6 et 12)
Dans son livre « Lectures to Professing Christians », le célèbre évangéliste Charles Finney (1792 – 1895) écrit une partie de son témoignage. « Je me souviens qu`à l’âge de 29 ans, je suis allé dans le bois, seul avec Dieu, et une angoisse dans le cœur. Sous une profonde conviction, j’ai confessé mes péchés, demandant à Dieu de me pardonner. C’est alors que j’ai reçu un puissant baptême dans le St-Esprit; Il a descendu sur moi et a transpercé mon corps et mon âme. Aucune parole ne peut décrire ce que j’ai reçu. J’ai pleuré fortement de joie et d’amour jusqu’à ce que je sois obligé de crier : Seigneur, je ne peux pas en tolérer plus! » Il a ensuite fermé son bureau d’avocat pour se concentrer sur son ministère d’évangéliste avec des résultats étonnants. Où se trouve une telle puissance aujourd’hui?
Moi (Claude), je suis chrétien et prédicateur depuis mon enfance. Dans près de 60 ans de ministère, j’ai vu et entendu des choses, dont plusieurs je préfère oubliées, mais d’autres que j’aimerais bien revivre avant de quitter cette terre.
Une des ceux-là sont les temps intenses de louange et adoration alors que l’Esprit y agissait souvent puissamment. Nous manifestions les dons spirituels et priions les uns pour les autres, selon que l’Esprit dirigeait. Tous pouvaient participer, selon I Corinthiens 14 :26 : « Les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique … une révélation … une langue … que tout se fasse pour l’édification. » Aujourd’hui dans un bon nombre d’églises, la louange n’occupe pas plus de vingt minutes; c’est devenu une habitude répétitive, un rituel, une routine qui ne laisse aucun temps pour une inspiration subite du St-Esprit, ni pour un témoignage de guérison ou une parole prophétique. Toute intervention ne vient que de l’estrade.
Je sais bien que le confinement actuel ne nous permet pas de prendre la liberté que nous aimerions avoir mais croyez-moi, cette nouvelle façon de faire date bien avant le début de la pandémie. On ne peut pas même pas chanter. … Mais l’Esprit de Dieu peut agir malgré les contraintes! Il l’a souvent fait dans le passé! La plupart des jeunes chrétiens de la génération actuelle ne savent pas ce qu’est la véritable présence de Dieu, ni de quoi il s’agit lorsque l’on parle de la puissance du St-Esprit.
J’en aurais beaucoup plus à dire mais ce serait trop long. Je préfère laisser la parole à William Booth, fondateur de l’Armée du Salut qui a dit : « Le plus grand danger de la chrétienté sera de prêcher une religion dénuée du Saint-Esprit, un pardon sans repentance véritable, un salut sans nouvelle naissance, une politique sans Dieu, un ciel mais pas d’enfer. » Voilà! Nous y sommes! Que notre prière soit celle du prophète Jérémie : « Donne-nous encore des jours comme ceux d’autrefois. » (Lamentations 5 :21)
Je reviendrai sur le sujet. A bientôt!