Environ 500 ans avant Jésus-Christ, l’historien grec Hérodote a fait les éloges du système postal de son temps en affirmant que « Ni la neige, ni la pluie, ni la chaleur ni l’obscurité n’empêche les messagers d’achever rapidement leurs tournées désignées. »
Mais hélas! Malgré tout le bon vouloir et l’efficacité des postes d’aujourd’hui, le courrier est parfois retardé. Je me souviens d’avoir moi-même reçu une lettre dix-huit (18) mois après son envoi et pourtant, j’ai la même adresse depuis les années 90’s ! Je dirais même que dans certains cas, le courrier n’arrive pas à destination!
Un postier de Louisville au Kentucky, Frank Sosienski, avait en sa possession du courrier qu’il ne voulait pas distribuer. Durant une période de six (6) ans, il remplit environ 1200 sacs de lettres et d’enveloppes de toutes sortes et les empilèrent dans son grenier.
En Californie, un nommé Richard Campa, enterra son sac postal contenant près de 3000 lettres au pied d’une montagne. Un motocycliste trouva le sac quatre (4) jours plus tard et Campa fut découvert.
Des pompiers qui combattaient un incendie de Newington, au Connecticut, découvrirent des milliers de lettres non-distribuées dans le grenier de la maison habitée par un postier!
C’est certainement un crime de retarder la livraison du courrier… Mais il y a un autre type de courrier qui est retardé présentement. Je fais allusion au « courrier » de Dieu, son Évangile, donné à l’Église pour être distribué et partagé avec ceux et celles qui ont besoin d’espoir et d’amour. Ce message est entre nos mains et dans notre bouche. Il nous suffit de livrer le message pendant qu’il est encore temps! Qu’en faisons-nous?