Je lisais tout récemment que cinq des mots les plus difficiles à prononcer
étaient les suivants ....
- Prestidigitateur
- Inéligibilité
- Phénylalanine
- Acide DésoxyriboNucléique (abréviation du célèbre mot A.D.N.)
- Le 5iem, c’est le mot PARDON, qui selon moi, devrait être en haut de la liste!
Il est vrai que pour la majorité des gens, ce n’est pas facile de demander pardon à quelqu’un. Nous préférons plutôt dire « Je suis désolé(e) » ou « Je m’excuse », ce qui évidemment n’a pas la même portée.
Nous savons tous que les narcissiques n’utilisent jamais le mot « pardon », ni les autres termes; les tempéraments de ce type n’ont pas à le faire car ils n’ont jamais tort. Ce sont plutôt les autres qui doivent leur demander pardon!
Mais je constate que dans plusieurs familles qui se disent chrétiennes, et oui, même
dans des églises, les relations sont tendues; l’atmosphère est lourde et l’esprit du pardon
est inexistant. Comme conséquence, la joie ne s’y trouve pas; l’église tourne en rond;
les membres la quittent, souvent pour se joindre à une autre, ou malheureusement,
abandonner tout contact avec des églises. Je le sais pour avoir conseillé et prié pour tant
de personnes qui souffrent du rejet, de blessures, d’abus, de non-dits et d’un manque de
pardon. Il y en a trop pour que tous aient tort.
Il y a un dicton qui dit : « Faute avouée est à moitié pardonnée. » Même si cette citation
n’est pas un texte de la Bible, je crois y voir une vérité biblique. « Si donc tu présentes ton
offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère (sœur) a quelque chose contre toi,
laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec lui (elle); puis, viens
présenter ton offrande. » (Matthieu 5 :23, 24)
Il me semble bien évident que le pardon est complet lorsque offensé et l’offenseur se
rencontrent et se demandent mutuellement pardon. Plusieurs autres textes affirment que
Dieu ne pardonnera pas celui qui ne pardonne pas.
Nous nous justifions en se disant « Je lui ai pardonné dans mon cœur » et puis, on passe
à autre chose. Mais, voici mon questionnement : Le pardon est-il complet si l’autre ne sait pas
que je lui pardonne? Ai-je raison de laisser l’autre avec sa blessure, dans son incertitude, parce qu’il ne sait pas que je lui pardonne? Je pardonne, oui, mais est-ce que je lui ai dit? ...
Il me semble que, selon les Écritures, la réconciliation se fait à deux, non?
Voici encore une question : Dieu ne demande-t-il pas que je lui demande pardon si je veux
recevoir son pardon? Il y a une chose intéressante à savoir au sujet du pardon que Dieu m’accorde. Lorsque je lui demande pardon, il m’assure que je suis pardonné. Il ne me laisse dans l’incertitude à ce sujet. Comme ce serait merveilleux si les membres d’une famille, d’une église ou les pasteurs eux-mêmes demandaient pardon à ceux qu’ils ont blessés et dont les cœurs sont en souffrance à cause des non-dits! Nous serions témoins d’une réponse divine puissante sous forme de bénédictions, de guérisons et de renouveau spirituel.
Ne soyons pas de ceux qui attendent que l’autre fasse le premier pas. Suivons l’exhortation biblique:
“Va, vers ton frère;” fais le premier pas; « Si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus. » (Marc 11 :26) Il n’est pas trop tard pour débuter l’année du bon pied!
A la semaine prochaine pour une autre chronique « A bien y penser! »
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Je suis reconnaissant pour tous ceux et celles qui m’ont envoyé des commentaires reçus suite à ma
toute première chronique. Ça m’a donné le coup d’pouce suffisant pour continuer à écrire. Merci!